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La preuve en est finalement cette nouvelle prime exceptionnelle qui sera versée aux pompiers en mars prochain pour tenter de calmer le jeu dans un contexte électoral. Evidemment cette prime exceptionnelle est bonne à prendre dans un contexte de perte de pouvoir d’achat. Mais elle ne répond pas au manque de pompiers professionnels capables d’intervenir sur le terrain, au rallongement des temps d’intervention, aux maladies professionnelles non reconnues, aux cadences peu soutenables.

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Le rendez-vous a été manqué aussi avec le Maire de Lyon. A aucun moment l’intersyndicale du SDMIS n’aura réussi à être reçue par le Maire de Lyon. Il est facile de dire que l’autorité de tutelle n’est pas la Ville mais la Métropole. Mais quand plus d’un tiers des interventions ont lieu dans la ville centre, quand il y a des problèmes d’accessibilité à certains immeubles, des contraintes fortes en matière de circulation, l’argument ne tient pas.

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