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pour une politique publique de santé territoriale
Nos constats
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Une épidémie de maladies chroniques dont 70% en lien avec des facteurs environnementaux
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Une trajectoire insoutenable et inégalitaire, nécessitant un changement de paradigme dans la prise en compte en santé
En France, les maladies chroniques représentent les deux-tiers des dépenses de santé et concernent 23 millions d'assurés.
Parmi les maladies chroniques, le diabète pèse sur les dépenses de santé de plus de 8 milliards d'euros... ce qui représente plus du double du chiffre d'affaires de la filière du sucre.
De plus, près de 700.000 personnes seraient atteintes du diabète sans le savoir. Il n'y a pas de registre du diabète, et il y a très peu de remontées de données par les médecins de ville .
> C'est pourquoi une Politique Publique de Santé doit absolument chercher à utiliser le plus possible de données de santé et à investir le plus possible dans l'évitement des maladies.
Notre proposition pour Lyon
Faire de la santé un pilier de nos politiques publiques, autour de 3 axes : la prévention, l'accès aux soins et la santé environnementale.
Pourquoi ?
Pour répondre à 3 enjeux fondamentaux :
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Un enjeu écologique : pollutions de l'eau, de l'air, des sols et des sous- sols, alimentation ;
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Un enjeu de justice sociale : devant l'augmentation des inégalités sociales liées aux problèmes de santé ;
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Un enjeu éducatif : la nécessité d'informer, d'aider à s'informer et à se prendre en charge (éducation thérapeutique, réduction des risques).
> Il faut faire en sorte que sur tous les territoires de la ville soit posé un droit à la meilleure santé possible et d'égale qualité pour tous.
Comment ?
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En mobilisant autour des professionnels de santé les acteurs non sanitaires, travailleurs sociaux, bailleurs, associations ;
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En favorisant l'ouverture de Centres Intégrés de Santé et de Services Sociaux (CISS) ;
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En priorisant les femmes enceintes et la petite enfance (ordonnances vertes) ;
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En ouvrant, a minima, un centre de santé communautaire supplémentaire ;
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En accompagnant, en lien avec la CPAM, les personnes les plus précaires vers des bilans de santé et un suivi / accompagnement.
Les moyens ?
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Une délégation Santé renforcée (confiée à l’un des trois premiers adjoints) avec un chargé de mission Inter- délégation (Petite Enfance, Social, Logement, Alimentation, Sport-santé..) ;
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Des formations en début de mandat des élus et techniciens à la santé environnementale.
